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À vous la parole (28 commentaires)

« "Cette divine douceur se demande au pied de la croix"
Cette phrase me fait penser à ma dernière année de travail que ma direction m'avait imposée, sachant très bien que ce serait trop lourde charge pour ma santé. J'ai tenu ce poste durant un an et demi en serrant les dents, en répondant avec le sourire et en plaisantant lors de moqueries de mes collègues. Je mettais un bâillon à ma bouche, je ne me suis jamais laissée aller vers la violence malgré tout et cela énervait certaines personnes, qui ne comprenaient pas pourquoi je gardais le sourire.
Mieux vaut répondre en douceur, à quoi m'aurait servi de répondre par de la colère ? A rien, si ce n'est qu'à alimenter les propos malfaisants.
Mais j'ai beaucoup prié au pied de cette lourde croix pour tenir dans le calme et ne pas baisser les bras, garder ma sérénité, c'était cela ma force. »

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monette - 21 octobre 2021 - 16:13

« Oui, Monette, le monde du travail est parfois sans pitié....Il faut serrer les dents , et essayer de sourire, pour désarmer la méchanceté humaine. Ceux qui se permettent une telle attitude, finissent toujours par se lasser. C'est dur, mais votre exemple est à suivre....Le Seigneur est content de sa Douce Monette.!
Bonne soirée.
J.C
»

J.C - 21 octobre 2021 - 17:23

« Bonjour chère monette. Je m'en souviens très bien, tu étais très fatiguée, mais tu as su patienter, forte de ta foi qui t'a permis de tenir avec le sourire.
Je t'embrasse »

Marie Jeanne - 21 octobre 2021 - 17:42

« parfois il serait peut-être bon quand on est sur le départ, qu’on n’a plus rien à perdre, de prendre des positions autres que le sourire pour essayer d’éviter que d’autres, des jeunes par exemple, est à subir la même chose. Dans le monde de « l’entreprise » comme partout, voire plus qu’ailleurs, l’union fait la force et les « têtes » le savent mieux que personne. on finit par chercher à ne sauver plus que sa peau, « collaborant » à un système pervers,, inhumain, libéral, laissant sur le carreau des tas de gens et de choses… des extrémismes plus durs naissent, se renforcent…
L’Histoire se répète inlassablement…
La douceur? J’aurais bien aimé qu’on me parle de la douceur de Jésus, pour tous?, lorsqu’il chasse les vendeurs du temple, par exemple… pour savoir où la trouver, la douceur, dans ce « maître à penser et agir » pour que je puisse moi aussi l’appeler mon Seigneur et mon Dieu…
Mais maintenant c’est trop tard et peine perdue.
Je me suis trouvé mon dieu pour tout me pardonner, je mourrai peut-être malheureuse pour ne rien regretter. Je mourrai, c’est sûr un jour, et aujourd’hui je suis, c’est tout, ni heureuse ni malheureuse, juste en vie.
La douceur? Elle dépend aussi de la façon dont les autres perçoivent ce que je dis, fais et pense.
Apprenez de moi que je suis doux et humble de cœur… le « de coeur » s’applique autant à la douceur qu’à l’humilité?… »

Isabelle - 21 octobre 2021 - 18:10

« Isabelle : "que l'on me parle de la douceur de Jesus pour tous" : ii me semble qu'il l'a montrée dans l'accueil et ses comportements. Il parle à tout le monde Il ne condamne pas la femme adultère. à la lapidation ; il montre son attention aux autres dans la parabole de l'enfant prodigue ; du bon berger ; il dit "qu'il ne cassera pas le roseau abîmé... " et d'autres exemples encore certainement. Il n'exclut pas ce qui peut être assimilé à de la tolérance et de la douceur. Mais il n'est pas l'homme "tout doux" comme certaines images voudraient le présenter. Certaines paroles sont percutantes "il vaudrait mieux qu'on lui mit une pierre de moulin au cou - ""je suis venu apporter le glaive..."" Jesus n'impose pas ; il montre un chemin ; Il ne force personne et ne profère pas de menaces contre le jeune homme riche. Il invite à réfléchir et "à frapper à la porte"" si on le veut bien. C'est là que je décèle sa douceur pour tous. »

mahona - 21 octobre 2021 - 19:01

« Chère Isabelle, ne pouvant pas vous répondre directement puisque votre message est une réponse à celui de Monette, je suis obligée de passer par elle pour vous joindre. J'espère que vous trouverez quand même cette réponse ...
Je comprends bien votre désir voir certains réagir devant les injustices ne serait-ce que pour éviter aux générations suivantes d'avoir à les subir, à leur tour. Mais peut-être y a-t-il des moyens plus efficaces que la violence. Il semble qu'elle engendre toujours une violence plus grande en une sorte de spirale dont il est impossible de sortir ... Je continue à croire qu'il y a une voie autre, un chemin de crête probablement, pour que la justice advienne.
Je continue aussi à croire que la Parole de Dieu est un guide précieux sur nos routes humaines et qu'il faut creuser, chercher de ce côté là.
Vous évoquez aussi le comportement de Jésus au temple. Ce contre quoi il s'emporte, c'est l'hypocrisie, l'attitude de ceux qui pensent qu'il suffit de s'acquitter de certains rites pour être "en règle" avec Dieu. Oui, Jésus combat vigoureusement cette contrefaçon de religion. Lui vient nous parler de la douceur d'un Dieu qui ne désespère jamais de personne, croit toujours qu’il y a un chemin. Cette douceur est inlassablement inlassable à enfanter, soigner, nourrir, réjouir et conforter, comme le dit si bien Maurice Bellet (cf méditation ci-dessus).
Cette douceur nous est offerte, il n'est jamais trop tard, Isabelle.
Très fraternellement »

Anne Gérardin - 21 octobre 2021 - 21:44

« "Cette divine douceur se demande au pied de la croix"
Cette phr. »

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monette - 21 octobre 2021 - 15:55

« Merci chère Anne pour vos méditations si douces et réconfortantes dans ce monde du chacun pour soi, où il y a tant de souffrance surtout depuis la pandémie. Des pères de famille qui ont perdu leur emploi, des personnes âgées qui se retrouvent isolées, victimes de l'indifférence, alors qu'une petite visite, un coup de fil leur apporteraient autant de douceur qu'un rayon de miel.
Hier, j'attendais une amie qui fait partie du Secours Catholique, mais elle n'est pas venue. J'ai su après qu' il fallait qu'elle trouve absolument un logement à un couple qui était à la rue. Tant pis pour le petit goûter, ce sera partie remise.
Chacun, là où nous sommes, jeunes, vieux... nous pouvons apporter notre contribution au bienêtre du frère dans le besoin, lui témoigner de la douceur et de la considération. C'est facile quand on aime.
Seigneur Jésus, apprends-nous à être généreux, à donner sans compter... »

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Marie Jeanne - 21 octobre 2021 - 13:17

« Bonsoir Marie-Jeanne,

Parfois, il y a des contretemps qui retardent le plaisir d'une visite ...mais ce n'est que partie remise et votre amie ne vous oubliera pas. Le "petit goûter"se dégustera ,sans tarder, soyez-en -sûre.!...😉
Avez-vous des nouvelles de Kat;? ...Dites-lui , combien elle nous manque, et transmettez-lui toutes nos amitiés.

Affectueusement.💖
J.C


»

J.C - 21 octobre 2021 - 18:50

« Bonsoir J.C, merci pour ton petit message.
Kath va bien, elle fait une petite pause; elle reviendra très vite. Je lui transmettrai ton message.
Restons unis dans la prière et que le Seigneur nous bénisse et nous garde.
Bonne soirée à tous, toutes !
»

Marie Jeanne - 21 octobre 2021 - 19:32

« Bonsoir J.C, merci pour ton petit message.
Kath va bien, elle fait une petite pause; elle reviendra très vite. Je lui transmettrai ton message.
Restons unis dans la prière et que le Seigneur nous bénisse et nous garde.
Bonne soirée à tous, toutes !
»

Marie Jeanne - 21 octobre 2021 - 19:33

« Merci, chère Marie-Jeanne, pour votre message qui évoque cette connivence entre votre amie et vous, qui êtes toutes les deux au service de la douceur. Et, c'est sûr, rien ne sera perdu de cette profonde attention aux besoins des autres.
Oui, Seigneur Jésus, apprends-nous à être généreux, à te servir en servant nos frères, à donner sans compter ...
Très fraternellement,
Anne »

Anne Gérardin - 21 octobre 2021 - 20:00

« Amen ! Merci »

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Armand - 20 octobre 2021 - 21:53

« Heureuse d'avancer avec vous sur ce chemin de la douceur, cher Armand. Mon action de grâce rejoint la vôtre,
Très fraternellement,
Anne »

Anne Gérardin - 21 octobre 2021 - 11:44

« Merci Anne pour cette méditation éclairante!
Oui, je crois fermement que la douceur,et la non violence doivent être nos moteurs pour aborder des conflits ou pour dire tout simplement un avis autre. La douceur peut être une force, un atout dans une discussion . Elle peut même être désarmante.
Seigneur, mets dans notre bouche des paroles de douceur! Que l'agneau puisse converser avec le loup!
»

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brigitte - 20 octobre 2021 - 21:24

« Merci, chère Brigitte, pour votre message. Oui, la douceur est cette attitude intérieure fondamentale (au sens fort du mot !) qui peut irriguer toute notre vie, moments de fraternité, de connivence, de paix mais aussi, moments de contrariété, de dissensions. C'est une grâce donnée à ceux qui implorent et la Bible nous montre souvent que quand Dieu donne, il donne en abondance (Noces de Can, multiplication des pains, pêche miraculeuse, ...).
Soyons des veilleurs de la douceur dans ce monde qui en a tant besoin.
Très fraternellement,
Anne »

Anne Gérardin - 21 octobre 2021 - 11:42

« Il n'est pas facile de garder son "self-contrôl" à chaque instant. Hier, j'en ai fait l'expérience. Pour une affaire banale, non réglée, depuis des mois, j'appelle la personne responsable et pour toute réponse, je me sens,tout de suite, agressée. Sans perdre mon sang froid, poliment, je lui demande quelques explications ... et alors, le ton monte, monte ...J'avais beau vouloir rester calme , peine perdue, la personne avait des arguments (trop de travail etc) .... mais, je n'avais pas tort! A mon tour, j'ai élevé la voix ..Je me suis affirmée .. et le calme est revenu ! Chacune se demandant pourquoi , tant de bruit, pour une chose si peu importante .!
En lisant la Méditation d'aujourd'hui, je pense qu'elle tombe à pic, pour remettre la Douceur à sa place. Calme et Douceur ne veulent pas dire renoncer à ses idées, à ses convictions, mais faire preuve d'indulgence envers nos contradicteurs. Personne n'est jamais sûr d'avoir entièrement raison !
Vous avez parfaitement raison, Anne, la "Douceur" passe souvent pour de la faiblesse ou de la mollesse d'esprit. Il me semble, que la Fermeté n'est pas "Dominer", mais affirmer ses positions.. Cela demande le contrôle de ses paroles, de ses gestes, c'est-à-dire de respecter autrui, tout en espérant la réciprocité. Ce qui n'est pas toujours le cas!
(suite) »

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J.C - 20 octobre 2021 - 19:39

« (suite)
Quand vous parlez, Chère Anne de la "Divine Douceur", Je revois un très vieux prêtre de notre Paroisse : Grand, droit comme un "i", les yeux bleus délavés par le temps, un sourire plein de bonté, un mot aimable pour tous : l'image réelle du Serviteur, celle de la Douceur Divine inspirée par Notre Seigneur.

A tous, je souhaite une aussi belle rencontre de la Douceur Divine !

Bonne soirée à chacun(e) de vous.

J.C

»

J.C - 20 octobre 2021 - 19:47

« Merci, chère JC, pour vos deux messages.
Oui, c'est vrai que nous sommes bien fragiles et que la douceur est une attitude intérieure qui est si souvent et si facilement mise à mal. Devenir doux et humble de cœur à la suite du Christ, frère aîné sur nos routes humaines, est probablement le travail de toute une vie. Cette douceur est une grâce qu'il faut quémander sans relâche, pour que nous puissions en vivre et la diffuser là où la vie nous a placés.
Alors, quelle joie profonde quand la vie nous donne de croiser une personne dont le cœur en est irrigué, comme cet arbre du psaume 1 dont les racines puisent à la source de la vraie Vie.
Joie aussi d'avancer avec vous sur ce chemin de la douceur.
Très fraternellement,
Anne »

Anne Gérardin - 21 octobre 2021 - 11:33

« Bonsoir JC Cette douceur dont parle Anne se retrouve dans les échanges et les attentions envers les un(e)s et les autres que vous envoyez : un mot de sympathie et le ciel se dégage En suscitant des paroles de douceur les Dominicains sont bien dans leur rôle de missionnaires. Bonne soirée à tous/toutes dans la douceur si possible



autres






Anne se retrouve dans

et merci pour la douceur que vous apportez dans nos échanges, avec ceux d Anne, en ayant des attention

en ’ »

Mahona - 21 octobre 2021 - 20:47

« La Prière du Père Gilbert « Le Christ ressuscité a besoin de notre regard de tendresse et de miséricorde pour aborder chaque être » :

« Chaque être porte en lui-même une part de résurrection. Chaque être peut nous enrichir, à condition de plonger en lui dans ce qu'il y a de beau, de meilleur, de lumineux, de divin. Malheureusement, nous épluchons d'abord les ténèbres de l'autre. Et nous en restons là. Le Christ est là, dans chaque être, enfoui, prêt à se faire reconnaître, et nous passons sans Le voir. Nous manquons la rencontre souvent, pris par notre égoïsme, nos refus, nos barrières, nos intolérances, nos rejets. Nous avons besoin de demander dans notre prière le Regard du Christ. Il plongeait dans les êtres avec une telle intensité, une telle fraîcheur, une telle nouveauté, que personne n'oubliait jamais plus ce Regard. Et en vivait. Le Christ ressuscité a besoin de notre regard de tendresse et de miséricorde pour aborder chaque être. Plonger dans ce que chaque personne a de meilleur, c'est recevoir une parcelle de la Lumière du Ressuscité. Ainsi-soit-il. » »

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Partage - 20 octobre 2021 - 19:09

« Merci à vous pour ce très beau texte qui nous redit combien Dieu a choisi de se faire dépendant de nous, de prendre le risque de l'homme, pour se dire dans la monde. Oui, je crois moi aussi, que le Christ a aujourd'hui besoin de notre regard pour porter au monde sa lumineuse douceur !
Très fraternellement,
Anne »

Anne Gérardin - 21 octobre 2021 - 11:25

« "Il ne faudrait pas que la tendresse et la miséricorde de Dieu soient un refuge pour faire n'importe quoi dans sa vie". : propos récents d'un prêtre commentant un évangile de Luc. Faire appel à la divine douceur pour orienter nos choix ; alléger nos croix ; trouver le chemin



»

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mahona - 20 octobre 2021 - 16:12

« « "Il ne faudrait pas que la tendresse et la miséricorde de Dieu soient un refuge pour faire n'importe quoi dans sa vie". »
Peut-être qu’il ne faudrait pas, mais c’est parfois un moyen de prendre conscience de ce qu’est la Liberté et la Miséricorde selon Dieu qui laisse crucifié son Fils bien aimé qui lui, ce Fils, laisse faire, accepte cette volonté de son Père… on pourrait ajouter qu’il prie pour que son Père, son Dieu, pardonne à ceux qui font cela. Est-il écouté? Exaucé? Comment?
A chacun son Dieu, sa foi, son ou ses expérience(s), spirituelles, psychologiques, physiques, dans sa vie, à chacun ses choix en ce monde… pour l’au-delà chacun verra/voit quand l’heure vient, toujours en son temps, même si la main de l’homme peut vouloir ou penser l’avancer ou la retarder… »

Pomme - 20 octobre 2021 - 17:05

« Oui, Mahona, ce prêtre a raison ..... La Tendresse et la Miséricorde de Dieu sont grandes et infinies .... mais elles doivent se mériter . A croire le contraire, on risque de l'oublier et se perdre.... C'est ce qui arrive, hélas, trop souvent !!!

Bonne soirée .
J.C

»

J.C - 20 octobre 2021 - 20:00

« Oui, chère Mahona, vous avez raison d'évoquer cette question de la miséricorde et de la tendresse et JC et Pomme reprennent cette question.
Je crois que la tendresse et la miséricorde de Dieu sont infinies mais elles ne peuvent être reçues que par un cœur droit, malheureux de ses faiblesses et implorant Dieu de lui venir en aide. Déjà dans l'Ancien testament, les prophètes, puis, dans le Nouveau testament, Jésus lui-même, ne cessent de dénoncer l'hypocrisie. Nous avons déjà eu l'occasion d'en parler mais c'est cette attitude qui consiste à faire délibérément n'importe quoi et, ensuite, à aller au temple ou à l'église, par exemple, pensant que Dieu donnera sa miséricorde. Les paroles des prophètes et les paroles de Jésus sont très dures vis-à-vis de ces gens-là. Affirmer que l'on peut faire n'importe quoi (et, éventuellement, le faire !) sous prétexte que Dieu est infinie miséricorde et toute tendresse est du registre du mensonge, de la violence. La justice de Dieu (et, si besoin, celle des hommes feront leur travail).
C'est à la vraie douceur d'un Dieu qui se donne sans réserve aux cœurs purs, aux cœurs ouverts à sa vie que nous sommes appelés. Continuons à la demander sans relâche les uns pour les autres.
Très fraternellement,
Anne »

Anne Gérardin - 21 octobre 2021 - 11:21

« La divine douceur est « douce fermeté car, pas un instant elle ne blesse le cœur, elle ne meurtrit ce qui est au cœur de l’homme, où il trouve vie. La divine douceur sauve tout. Elle ne désespère jamais de personne, elle croit toujours qu’il y a un chemin. Elle est inlassablement inlassable à enfanter, soigner, nourrir, réjouir et conforter. »
Je n’ai pas dû rencontrer cette « divine douceur qui est douce fermeté » car pour moi, fermeté et douceur sont en opposition. La fermeté est une violence psychologique. Par définition une violence n’est pas douce. Et la fermeté est pour moi une violence qui cache son nom derrière de « bonnes raisons » mais veut imposer son point de vue et contraint.
d’accord avec tout le reste. En ce qui me concerne « la divine douceur », pardonnant inlassablement, « s’impose » dans la violence, la souffrance, de La Croix, de toutes mes petites croix. Une croix n’est jamais douce même quand elle est « transcendée » par l’Amour. C’est là pour moi tout le paradoxe du divin Amour qui rend libre, accueille tout et pardonne tout. »

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Griote - 20 octobre 2021 - 5:38

« Chère Griote,
oui, c'est bien difficile de ne tomber ni dans la mollesse ou la mièvrerie d'un côté et la violence de l'autre. JC l'évoque, elle aussi, dans son commentaire du 20 octobre, à 19h39.
Et puis, peut-être il a t-il fermeté et ... fermeté ! Je crois que toute la différence vient de l'attitude intérieure.
Dans un cas, il y a une fermeture intérieure à Dieu et aux autres, beaucoup de raideur, un désir de domination, de mainmise. Là, on pourrait peut-être parler davantage d'obstination, de rigidité, de volonté d'imposer à tout prix son point de vue. Et c'est du registre de la violence.
Dans l'autre cas, il y a une attitude d'ouverture fondamentale à Dieu et aux autres et le désir de domination est alors absent. La fermeté vient alors de la fidélité à ce que Dieu inspire. Elle se donne à voir dans les paroles et dans l'attitude de certains prophètes de l'Ancien testament qui, contre vents et marées et souvent au péril de leur vie, continuent à annoncer ce que Dieu leur demande d'annoncer, de dénoncer ce que Dieu leur demande de dénoncer. De Jésus lui-même, l'évangile nous dit qu'il avançait "résolument" vers Jérusalem où il savait pourtant qu'il allait mourir.
Elle est étonnante, parfois mystérieuse, cette douceur à laquelle nous sommes invités par la Bible, par la Parole de Dieu. Elle est à chercher inlassablement, à quémander car ses contrefaçons sont mortifères là où elle, la vraie douceur, apporte la Vie.
Très fraternellement,
Anne
»

Anne Gérardin - 21 octobre 2021 - 11:04

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