« Le silence de Dieu, devant les tragédies, la misère du monde, les douleurs intimes, la perte d'un enfant, Dieu se tait.
je suis convaincue que la Croix est "vivante" il y a l’espérance
" Je suis avec vous tous les jours jusqu'à la fin du monde. " »

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Suzelle - 23 septembre 2021 - 15:07

« 51 % de personnes ne croient pas, est ce le silence de Dieu qui joue un rôle de désaffection je ne sais pas m'exprimer, l'aridité de leur vie spirituelle,
le silence de Dieu par rapport aux évènements de la nature
Dans Marc 14 - 32...Jésus souffre, on sent sa grande solitude, les disciples dorment. »

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Suzelle - 23 septembre 2021 - 14:51

« Que dire devant la souffrance ?Quels mots face à une douleur intolérable?
La présence silencieuse dans la durée des amis de Job lui a sûrement apporté du réconfort. Ils ont porté avec lui ses souffrances en lui offrant leur amitié silencieuse.
Lorsqu'on souffre , une présence aimante et discrète est souvent plus appréciée que de longs discours. Une main serrée dit l'affection et la compassion. Les mots risquent davantage de sonner creux ....
Au coeur du silence, on peut aussi dire Dieu , témoigner de Sa présence. Il est à nos côtés, Il partage notre peine, Il porte avec nous notre fardeau.
brigitte
»

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brigitte - 22 septembre 2021 - 21:29

« Quelques mots concernant les familiers d'une personne en pleine dépression nerveuse, qui peinent à percevoir ce qu' ils pourraient dire ou faire pour soulager. Je sais par longue et terrible expérience la souffrance aiguë qu'elle subit : sa vie est irrémédiablement démolie, elle ne vaut plus rien, elle ne perçoit plus que le négatif, elle est envahie par la possibilité du suicide, qui pourrait mettre fin à ce supplice.
Ses familiers sont démunis, n'osent souvent plus lui parler simplement de choses simples, n'osent plus vivre avec conviction devant elle, croyant la blesser. Mais c'est tout le contraire.
Perdue dans cette non-vie étouffante, elle perçoit que ses familiers vivent normalement, et ça, c'est une consolation: au moins, le désastre qu'elle vit n'est pas contagieux, elle n'est pas coupable d'empêcher les autres de vivre,
donc le mal qu'elle subit n'est pas absolu,... La délicatesse qui l'entoure ne nie pas son étrange douleur, mais ne se laisse pas démolir par elle ... Donc quelque part elle existe, elle existe quand même . Oh! si vous saviez ... »

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MARIE THERESE COURCOUL - 21 septembre 2021 - 12:09

« Fidélité de l’amitié, certes mais impuissante à consoler par son silence, dans le silence de Job, lui aussi silencieux.
L’amitié « fidèle » se poursuit ensuite: Une semaine de silence pour faire sortir les premiers mots et tout le flot de la souffrance dans une colère. Mais les mots des fidèles amis sont comme leur silence bien incapable de consoler…
Job 16, 2 « Que de fois ai-je entendu de tels propos ! Vous êtes tous de piètres
consolateurs ! »
19, 2 « Allez-vous longtemps encore affliger mon âme et m’écraser avec des mots ? 
03 Voilà dix fois que vous m’outragez, que sans vergogne vous me rudoyez. »
En fait le « véritable ami » de Job, celui qui finira par lui permettre de réentendre la voix de son Dieu et de redialoguer avec lui, n’est pas défini comme un ami. On sait juste que lui aussi était là, présent, sans rien dire, et écoutait ce dialogue de sourds des « fidèles » amis avec Job:
32, 2 Alors s’enflamma la colère d’Élihou, fils de Barakéel, le Bouzite, du clan de Ram. Envers Job s’enflamma sa colère, parce qu’il prétendait avoir raison contre Dieu.
03 Sa colère s’enflamma envers ses trois amis parce que ceux-ci n’avaient pas trouvé de réponse pour donner tort à Job. » »

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Ilhéou - 21 septembre 2021 - 9:07

« Quel belle lecture de ce passage. Nous connaissons bien l'histoire de Job, mais on se limite à sa fidélité à Dieu malgré l'épreuve qu'il a subit. Mais cette lecture nous donne un bel éclairage à appliquer dans nos rapports humain. On croit souvent que aimer c'est aider, agir et forcement apporter une solution à la détresse de l'autre. Et quand on en est incapable, quand cette détresse est trop grande voire incompréhensible on s'éloigne. Mais ici on voit bien que l'amour est avant tout présence, même si elle ne fait rien, l'essentiel c'est qu'elle soit là. Je comprends beaucoup de choses pour moi à travers votre méditation. Merci pour cet éclairage qui transforme notre intelligence. »

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Francis - 21 septembre 2021 - 7:09

«

Mon Dieu , ! Mon Dieu pourquoi mas-tu abandonné ?Mat. 27, 46

c'était le plus grand délaissement spirituel que le Christ eût éprouvé
dans toute sa vie .Aussi ce fut à ce moment qu'il réalisa la plus grande
de ses œuvres , une œuvre supérieure à tous les miracles et à toutes les merveilles qu'il eût opérés dans sa vie , à savoir la réconciliation du genre humain avec Dieu ( extrait d'une pensée par jour de Jean de La Croix.)
Le cercle d'amis de Job , et le cercle que nous formons autour du Christ
dans le silence , reste un témoignage de notre foi , l'indifférence tue
ainsi dans toute humanité quand il y a souffrance , être là , même si on
connait pas , peut être un silence pleins de compassion , mais aussi Présence du Christ , qui œuvre par la foi en nous .
Je pense aux personnes âgées , aux personnes en fin de vie seule .
aux oubliés , rejetés , on se souvient alors de Jésus qui n'avait rien pour plaire , se laisser toucher par le silence .
Un appel au secours ....qui réconcilie , qui ?
Dieu merci , il existe tjrs le bon samaritain , dans le silence de bien des coeurs ...âmes , complètement absorbée par ce fameux silence.
Sans amour je suis rien ...qu'une timbale qui sonne vide ...
Marie -Jeanne , je vous ai envoyé un message .
Merci à tous . Pour le moment je médite sur le purgatoire ...






»

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fred - 20 septembre 2021 - 21:56

« Merci JC de votre sympathique message de bienvenue. Des soucis de fonctionnement avec le site n'ont pas permis la diffusion de mon commentaire lors de la reprise de contact ; cela me permet de dire à nouveau que je suis de tout coeur avec les intervenants, spécialement avec ceux/celles qui peinent (et j'en fais partie !). Anne Claire poursuit sa vie de BB ; sa grande soeur Héloïse a fait son entrée en "mat sup" (maternelle supérieure). Merci de penser à elles.
Le ""silence"" choisi comme thème de méditation est vaste. Je ne sais pas si l'exemple de Job illustre bien ce thème car il se répand beaucoup en paroles et disgressions.
Le silence de certains lieux, les églises notamment, invite au recueillement et à l'élévation de l'esprit.
Bonne soirée à vous et à tous ceux/celles qui participent à ces échanges »

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mahona - 20 septembre 2021 - 19:21

« Les trois amis de Jacob, sont des témoignages vivants de la souffrance de Jacob. Ils sont réellement ses amis, ils ne sont pas venus que lui rendre visite, de loin, (sans l'avoir approcher) ils partagent et vivent réellement sa souffrance avec lui. Ils sont ses amis par leur amour profond et réel à Dieu, ils boivent l'eau vinaigrée avec lui si bien qu'ils déchirent chacun leur manteau. Ils manifestent du désarroi comme si c'était eux mêmes qui vivaient la souffrance de Jacob, Ils portent cette lourde croix avec lui, ils ne l'ont pas reconnu. Quelle est la symbolique du manteau déchiré sinon qu'ils compatissent à sa souffrance. Ils projettent de la poussière sur leur tête qui signifie " je ne suis issue de la poussière" et j'accepte les souffrances liées à cette situation ILS RESTENT SILENCIEUX DANS CETTE SOUFFRANCE AVEC LUI. »

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Danielle LONGCHAMPS - 20 septembre 2021 - 17:55

« Désolée pour l'envoi non voulu du message :.... En d'autres mots, comment formuler nos demandes pour être écoutés par Dieu ? Et n'est-ce pas une manifestation de notre volonté de tenter de fléchir Dieu en demandant une réponse selon nos souhaits ? Beaucoup de situations échappent à notre compréhension et à la maîtrise des évènements que nous voudrions exercer. »

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mahona - 20 septembre 2021 - 16:38

« Face à la Souffrance, il est parfois bien difficile de savoir quelle attitude prendre. Trop en faire, ou pas assez ?. telle est la question !. Seul le coeur et le degré d'amitié devraient nous montrer la voie !Il
Il est vrai, qu'il y a beaucoup d'hypocrisie dans certaines relations. Vous parlez, Soeur Agnès, de présence conventionnelle, ce que j'appelle "obligations" . Soyons honnêtes, lors d'obsèques, d'amis ou de connaissances (de voisinage, par ex.) nous ne sommes, pas toujours, sur la même échelle de compassion !

Trouver la juste mesure, ce n'est pas si facile : Celui qui souffre peut avoir besoin de silence ou de paroles pour apaiser (parfois) sa peur.... mais, jusqu'où aller.... même devant quelqu'un de profondément croyant ? ... C'est une question que je me pose encore ! ...
.Consoler, c'est aussi par le geste. Aucune parole n'est nécessaire : tenir la main de celui qui n'en peut plus, le caresser pour lui montrer notre affection ou notre amour.... et le laisser partir, quand le moment est arrivé ..... C'est un déchirement nécessaire.

Par contre, il ne faut pas tout mélanger : On peut avoir des désaccords, justes ou pas, et être profondément affligé du malheur d'autrui. Je le crois. A moins d'être "insensé", un être humain ne peut se réjouir du malheur de son semblable. Les amis de Job n'ont pas trouvé les mots de consolation, mais ils étaient auprès de lui , pleins de larmes d'amitié. Job n'en demandait (peut-être) pas plus ! ( à ce moment là!).

J.C

»

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J.C - 20 septembre 2021 - 16:32

« A la base du livre de Job de l'AT il y a, si ma mémoire est bonne, le défi de Satan de détourner un bon et loyal serviteur de Dieu. Job va subir des épreuves cruelles et diverses ; il se lamentera ; regrettera d'être né ; et cherchera à comprendre pourquoi Dieu semble l'abandonner. Ce récit est toujours d'actualité : les épreuves succèdent à des périodes de bien-être
Quand "l'indicible" frappe comment se comporter ? Parler ? Se taire ? Que désirent ceux qui sont dans la peine ? La méditation met en avant la valeur du silence plutôt qu'une parole maladroite. On pourrait aussi se poser la question du silence de Dieu devant les injustices et nos supplications. "Demandez et l'on vous donnera...." La foi est-elle suffisante pour »

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mahona - 20 septembre 2021 - 16:27

« Kathy et Marilou, je ne vais pas réécrire vos commentaires, c'est ce que j'aurais écrit moi-même.
Le livre de Job m'aide beaucoup. La semaine dernière mon commentaire correspondait tout à fait à celui d'aujourd'hui (mon amie malade qui ne pouvait plus parler) j'étais à ses côtés en silences et en Paroles.
Certes chacun réagit différemment, mais je ne pense pas qu'un silence puisse être hypocrite envers une amie, même si parfois il y a des heurts, chacun son opinion, si nous sommes présents, pour moi cette présence et silence viennent du cœur, sinon à quoi bon être là ?
Une grande pensée pour notre grande sœur Marie Jeanne :-) »

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monette - 20 septembre 2021 - 11:25

« Si la présence réelle en dit souvent plus que bien des discours, il est des circonstances où on aimerait que certains s’abstiennent même de cette présence réelle, même silencieuse, tant elle est hypocrite ! (Ou au mieux, est perçue comme hypocrite avec ce qui a été fait ou dit avant)
Quant à Job, je ne suis pas convaincue que le silence de « ses amis » lui aie fait tant de bien que cela: il entre dans une colère noire au chapitre suivant qui redonne la parole à ces amis, dont un lui reproche d’avoir su consoler les autres et d’avoir donné de bons conseils mais d’être incapable de les suivre lui-même. Peut-être aurait-il aimé que quelqu’un sache trouver les bons mots pour lui faire du bien à lui…
Et il lui faudra 40 chapitres pour (re)trouver la paix, en lui et avec son Dieu… »

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Soeur Agnès - 20 septembre 2021 - 10:28

« Merci.... Job me fascine et j'admire sa grande foi. Parfois je ne comprends pas très bien car c'est humain de refuser la souffrance... J'ai énormémant de mal avec la souffrance!!! Mais je sais que le Christ est passé par là par Amour pour nous.... c'est inimaginable!!! Et je rends grâce pour cet Amour, mais malgré tout j'ai beaucoup de mal à vraiment comprendre... Alors je me dis: essaie de garder toujours confiance en Celui qui peut tout, car la souffrance reste pour moi un mystère.... Merci pour cette méditation »

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claudemarie - 20 septembre 2021 - 10:10

« Très beau comment et tellement vrai. Je puis tout à fait de votre avis ,une présence, un geste amical est mieux qu'un mot qui risque de raviver une douleur. Les jours qui ont suivis le décès de mon papa, lorsque je me promené en ville avec maman, il arrivait plusieurs fois que des personnes croyant bien faire, s'approchaient , prenaient maman dans les bras en disant qu'est ce que ça nous manque de ne plus vous voir main dans la main avec votre mari.. On aimait tant vous voir toujours si complices... On aimaient tant discuter avec vous su les bancs..... Tous ces mots partaient d'un bon sentiment, mais n'ont pas eu la réaction espérée , au contraire, maman était plus malheureuse, en colère et n'a plus voulu sortir
Pour d'autres, ces paroles leur auraient peut être réchauffer le coeur, chacun vit sin deuil autrement. Il en est de même pour un malade, dès fois il veut partager ce qu'il vit et des fois il veut l'oublier en parlant d'autre chose, de projets etc. C'est difficile de bien faire. Pour ma part j'essaye de rester silencieuse et suivant la réaction ou le regard de la personne, j'entame une discussion en observant si je vais dans le bon sens.
Bonne journée à tous
Blandine »

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BLANDINE CHAUDEY - 20 septembre 2021 - 8:41

« Merci frère pour votre méditation, comme dit
Marie-Lou, elle est criante de vérité, être simplement là, une présence affectueuse, un regard aimant... Oui, c'est cela qui m'a aidé et qui m'aide encore quand le poids de l'avenir de notre Selia m'ecrase ou quand l'absence de mon époux est trop douloureuse...
Le livre de Job est une fameuse aide, non seulement dans la confiance et l'abandon à Dieu, mais aussi sur le sens de l'amitié de cœur, les " amis de coeur" comme je les appelle, sont rares mais tellement précieux, kathy »

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Kat - 20 septembre 2021 - 8:05

« Bonjour frère Denis, votre commentaire est criant de vérité. Que dire, que faire devant tant de douleur qui s'abat sur un ami, un proche. Une présence silencieuse est bien plus que des mots. Les mots sont tellement en dessous des grandes douleurs ! Vivant souvent dans un pays lointain et ne pouvant me déplacer, alors je prends ma plume et après avoir prié, je laisse parler mon cœur. J'appelle aussi après mais je sais que rien ne vaut la présence et l'écrit, car souvent perdu dans la douleurs, on ne se rappelle plus qui était là. Les lettres peuvent par la suite apaiser la douleurs et nous dire que un tel était là....et Dieu!

Merci beaucoup pour votre méditation.

Dans la prière avec tous les internautes et un rappel à Marie Jeanne que nous sommes là. »

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Marilou - 20 septembre 2021 - 7:16