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À vous la parole (17 commentaires)

« Bonjour Catherine merci pour votre méditation et à vous toutes pour vos commentaires.
Oui, savoir se laisser surprendre par Dieu, en toute simplicité, là où nous sommes, là où nous en sommes dans nos vies, vis à vis de Dieu et de nos frères. Avec nos dons, nos qualités mais aussi avec nos faiblesses, nos manques. Faire confiance, se laisser conduire sur le chemin tracé par Dieu qui ne veut que notre bien-être, notre bonheur. Savoir reconnaître sa présence même les jours de lassitude, où tout nous paraît sombre, où nous avons du mal à avancer. Je crois que l'essentiel est de se laisser aimer, de croire que demain est un autre jour et que Dieu sera toujours présent à nos côtés, même quand tout a l'air de s'écrouler autour de nous. Faire confiance, lui faire confiance.
Dans (1Co), Paul nous dit : "que chacun demeure dans l'état où il était quand il a été appelé". Il nous dira dans (2 Co 12, 9), "Ma grâce te suffit, dit le Seigneur, car ma puissance donne toute sa mesure dans la faiblesse."
Bonne soirée à tous, toutes, toujours !











»

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Marie Jeanne - 26 janvier 2021 - 17:52

« Cette méditation ne m'éclaire pas du tout, mais je suis profondément touchée quand j'essaie de lire vos partages, vos avez toujours tout assimilé,
D'accord avec Monette, il ne faut pas prendre ce texte à la lettre, mais que dire, que faire, cela me paraît difficile, j'ai essayé de lire Saint Luc 12-37
"Chacun doit rester dans la situation où il a été appelé"
Dans le texte de Luc l'idéal c'est le partage des richesses, cela suppose, se dépouiller pour suivre Jésus dans la pauvreté, ce qui implique notre liberté
"Là où est ton trésor, là aussi sera ton cœur" »

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Suzelle - 26 janvier 2021 - 12:31

«
La Prière de M. l'abbé Tavernier « Ô mon tendre Père, Vous méritez une Gloire infinie » :

« Ô mon Père, mon tendre Père, infiniment Aimable, me voici dans le monde et je ne veux que Vous y glorifier. Vous méritez une Gloire infinie et je ne mettrai point de bornes à mes désirs de Vous procurer cette Gloire ; mes désirs seront efficaces, et j'emploierai tous les moyens de Vous procurer en effet cette Gloire. Me voici victime et à jamais victime sans la moindre réserve ; hé ! Que ma joie est extrême, de voir que par un seul acte d'abaissement je puis Vous rendre une Gloire proportionnée à votre Grandeur ! Un homme-Dieu peut ainsi glorifier un Dieu. Toutefois je ne m'épargnerai point, et Vous disposerez parfaitement de moi selon Votre bon plaisir. »

Ainsi soit-il.


Abbé Pierre Genet Tavernier (1749-1817) - « L'intérieur de Jésus-Christ ou le plus parfait modèle de la vie de Dieu seul » »

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Partage - 26 janvier 2021 - 8:11

« Je lis que l'on fête aujourd'hui la conversion de St Paul, cet homme qui mettait son zèle à traquer et châtier les chrétiens. L'Esprit de Dieu par la voix de Son Fils opère en lui un tel changement qu'il mourra en apôtre parce qu'il "ne pouvait pas ne pas parler" de ce qu'il avait entendu. Entrer librement dans le consentement à suivre les préceptes de Jésus,, c'est lutter contre ce qui peut nous rendre esclaves de pensées ou d'actes répréhensibles ; c'est se soumettre avec bonne volonté au choix que nous avons fait. La voie est étroite mais le Christ qui "nous a rachetés à grand prix" nous a invités à prendre notre croix à sa suite. Ce n'est pas du dolorisme : c'e'st l'acceptation d'une vie où se succèdent et se mêlent les bons et mauvais jours. »

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mahona - 25 janvier 2021 - 18:01

« Il ne faut pas prendre ce texte à la lettre. J'ai eu bien du mal à essayer de le comprendre ainsi.
Dieu ne veut pas nous asservir, Il désire le meilleur pour nous.
L'appel de Dieu peut être reçu dans n'importe quelle circonstance. Je peux être tourmentée, ou au contraire pleinement heureuse.
Dieu ne dit pas de rester figé telle que je suis aujourd'hui, heureusement.
Je suis libre d'entendre son appel, ou faire la sourde oreille, alors là, je serai esclave.
Dieu m'aide à avancer, à entendre et voir autour de moi, et non me centrer sur moi. Aller vers mes proches, avoir une ouverture d'esprit, pour progresser et partager cet Amour qu'il nous donne en abondance.
Ce n'est que mon ressenti en relisant ce texte. Je me suis laissée surprendre. »

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monette - 25 janvier 2021 - 17:40

« Ben oui Monette, tu as raison, il ne faut pas prendre ce texte au 1er degré, mais que veux-tu, on ne se refait pas faire...j'ai été formée à la JOCF, sans lire beaucoup les écritures, notre vie était surtout axée sur "l'horizontal", comment améliorer la condition des ouvrières à la chaîne dans les usines et pour ma part, apprendre leurs droits aux vendeuses des magasins...de là ma réaction impétueuse, heureusement après mon mariage, j'ai découvert petit à petit, les écritures saintes avec Valère et j'ai pu faire le lien entre ma vie et l'evangile...
Je t'embrasse, kathy »

Kathy Decroupet - 25 janvier 2021 - 18:54

« Bonjour ma monette, heureuse de te lire. J'avais commencé mon commentaire en m'adressant sous le tien, et presque terminé, il m'a échappé. Il a fallu que je recommence du mieux que j'ai pu. Très fatiguée, j'ai du mal à me concentrer. Merci à Catherine et à vous toutes pour vos commentaires, ils m'aident beaucoup.
Je t'embrasse
Marie Jeanne
»

Marie Jeanne - 26 janvier 2021 - 18:05

« J'aime bien cette citation de l'abbé Pierre rappelée par Jacques Clavier : "l'homme est libre pour aimer". Donc, a contrario, si je ne suis pas libre, je ne peux pas aimer. La liberté est une condition de l'amour, qui est engagement (comme un mariage contraint est nul)..
Et là, on retrouve les deux commandements qui résument tous les autres : "aime Dieu de toutes tes forces, et ton prochain comme toi même". Parce que l'amour sans objet, cela n'existe pas. Et cet engagement peut me conduire à me libérer même de mon attachement à la vie, à passer outre mon instinct de conservation, si, comme le dit St Paul, "ce n'est plus moi qui vit, mais le Christ qui vit en moi".
On comprend que cela ne peut être que le fruit d'un choix libre, sinon, on n'est plus un témoin, juste une victime. Moi j'ai longtemps vu le Christ comme une malheureuse victime de la méchanceté des hommes, sinon même de la volonté d'un dieu cruel. Bref, l'amour de Dieu me paraissait bien dangereux.
Tout de même, il faut bien en arriver à se poser la question : "qu'est ce que j'aime plus que ma vie ?" Forcément, ce doit être quelque chose de supérieur à elle, le principe de vie, ce qui ne dépend pas de ma condition sociale, mais est toujours à ma portée, résultat d'un choix personnel. Je pense à Bakhita, l'esclave africaine devenue religieuse à Rome.. J'ai regardé à la télé son histoire tirée du livre de Véronique Olmi, et sa liberté face aux circonstances , heureuses ou malheureuses, m'a beaucoup frappée. »

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antoinette IDF - 25 janvier 2021 - 15:21

« PS : la liberté interieure est une faculté à développer, un potentiel. Mais la vérité est à accueillir, nous ne la possédons pas.
Pour en revenir à ce paysan autrichien qui a préféré mourir plutôt que d'être infidèle à la vérité (il ne voulait pas servir le mal), c'était un choix véritablement héroïque. Comme il ne pouvait pas fuir, il n'avait que cette alternative : résister au péril de sa vie ou se soumettre. Beaucoup d'intellectuels ou d'artistes (ceux qui n'ont pas fui) ont choisi de se soumettre, reniant toutes leurs convictions, afin de sauver leur peau (Stephan Zweig en parle très bien dans son livre "le monde d'hier", qui a été lu sur la 8 l'an dernier )..
»

antoinette IDF - 25 janvier 2021 - 16:04

« Et encore autre chose : effectivement, pour prendre de tels risques, il faut avoir le sentiment qu'on ne PEUT PAS faire autrement, car ce serait se renier soi même. Ce n'est pas un choix intellectuel, c'est quelque chose qui tient à l'identité vitale, profonde, si on la trahit, on perd le gout de vivre, sauf à se repentir et accepter d'être pardonné et racheté, comme Pierre.
Je l'ai parfois éprouvé, dans des circonstances évidemment bien moins dramatiques. »

antoinette IDF - 25 janvier 2021 - 17:14

« Esclave demeure un terme péjoratif. Il renvoie à une attitude de servitude de gré ou de force. Une absence de liberté dont sociale en contradiction à la liberté à laquelle nous sommes appelés : dans exode 2 verset 23/24 :" Dieu entendit l'appel à l'aide des Israélites du fond de leur servitude Dieu entendit leur gémissement, il se souvint de son alliance avec Abraham, Isaac Jacob". La véritable servitude reste la soumission aux péchés de la chair. Dans Romain 8 Dieu nous appelle à vivre selon l'esprit pour connaitre la véritable liberté des enfants de Dieu.
Dieu dépose des talents en chacun et ce potentiel est pour sa gloire dans le service à sa majesté contraire à la servitude. Dans la bible la période la plus marquée par la servitude semble être dans exode avec pharaon. Nous sommes des affranchis du seigneur par le sang de l'agneau, notre liberté demeure dans l'obéissance de la parole, Dieu ne veut que ce qui est bien pour ses enfants, si nous lui demandons du pain, il ne va jamais nous donner un serpent, : nous sommes enfants de Dieu par l'esprit, "tous ceux qu'animent l'Esprit de Dieu sont fils de Dieu...un esprit adoptif qui nous fait écrier : Abba ! Père. L'esprit en personne se joint à notre esprit pour attester que nous sommes enfants de Dieu, enfants et donc héritiers de Dieu et cohéritiers du Christ. Rester dans la situation ou l'on a été appelé est un appel à la confiance en la paternité divine qui peut tout, façonner comme le vase dans les mains du potier. »

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DANIELLE LONGCHAMPS - 25 janvier 2021 - 10:28

« un très grand merci pour la méditation que vous apportez. Ils nous aident à remettre les pendules à l'heure et à découvrir la véritable émancipation dans le Christ »

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Patrick - 25 janvier 2021 - 10:21

« Texte difficile, quand on le prend au premier degré, en ne le replaçant pas dans le contexte de son époque.
J'ajouterais bien au commentaire de Catherine, qui souligne clairement l' "ici et maintenant", l'évocation d'un autre texte de Saint Paul, la "lettre à Philémon", si bien éclairée par le Frère Adrien Candiard dans son petit livre "A Philémon".
Merci Catherine pour vos commentaires intéressants, qui aident à réfléchir.
»

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Brigitte - 25 janvier 2021 - 10:12

« Appelé !
Si on se souvient: Je vous ai choisis et établis pour que vous portiez du fruit et que votre fruit demeure.
Paul était si convaincu avant sa "conversion" ,qu'il tuaient , c'est aussi en regard
de tout un chacun , ce passage , car on peut tuer avec des paroles , alors que Jésus se remet dans les mains du Père , il demande que tous soient Un ,
d'expérience vécue , j'ai pu m'enrichir grâce en faisant des rencontres œcuméniques, est le constat , quand à ce que nous proclamons , du Christ
alors se doit d'être respecter , dans cette liberté , nous aimer les uns les autres ; alors que pendant des siècles , on s'est battu(TOUS) et ainsi donnant une image chrétienne , qui au fil du temps à fait scandalisés le monde .
Tous nous avons un coeur , et à coeur de bien faire , mais cette vérité , cette recherche , alors peut -être partage du Pain rompu , d'une manière enrichissante spirituellement , aimer son prochain comme soi -même prends une dimension , très élargie , alors oui ; allez de part le monde annoncer La Bonne nouvelle. Ailleurs hélas , on continue à prendre le Nom de Jésus pour mentir , pour exploiter , la pauvreté et l'ignorance et éteint l'Esprit.
L'unité des coeurs , être esclave du Christ , c'est avoir l'Esprit De Dieu, c'est faire de cette vérité , un chemin d'unité , qui restaure , bien des coeurs .
Je vous laisserais pas orphelins ; dans l'unité de l' Esprit Saint. Les portes verrouillées de nos coeurs s'ouvrent dans toutes les langues au coeur du Christ.
»

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fred - 25 janvier 2021 - 9:20

« L'homme n'est pas libre d'aimer ou de ne pas aimer. Il est libre pour aimer. (Abbé PIERRE) »

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Jacques CLAVIER - 25 janvier 2021 - 8:36

« Même en lisant ton commentaire Catherine, la moitié de ce texte aux Corinthiens est imbuvable pour moi,et même après la lecture des livres d'Etty Hillesum et d'autres où j'ai pu découvrir la vraie liberté du cœur en union avec le Père, je ne peux pas accepter cette phrase "... et même si tu as la possibilité de devenir libre, ne t'en inquiète pas..."
j'aurais aimé que Paul ajoute " néanmoins fait tout ce que tu peux pour améliorer la dignité de l'être humain là où tu te trouve"..., je vais continuer à méditer ce texte éclairé j'espère, par les commentaires, kat
»

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Kat - 25 janvier 2021 - 8:08

« Bonjour Kat L'extrait chosi par Catherie de la lettre de Paul aux Corinthiens est peut-être le plus "acceptable". Il faut sans doute la replacer dans le contexte de l'époque. Rester comme l'on est, c'est l'immobilisme ; c'est contraire à la vie et à la parabole des talents (j'y reviens !). En extrapolant, je dirais que Dieu nous prend comme nous sommes et attend que nous donnions le meilleur dans la situation où nous nous trouvons. Mais ce n'est que mon opinion. Bonne journée. »

mahona - 25 janvier 2021 - 9:24

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