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À vous la parole (21 commentaires)

« J'ajoute mon grain de sel sur cette parabole bien connue. Je me rappelle de l'homélie du prêtre de ma paroisse l'an dernier. Jésus, le bon berger, rassemble ses brebis pour les protéger et les guider, parce qu'il les aime. Le Saint Esprit, si nous l'accueillons, fait cela pour nous : il nous rassemble (il est dangereux de s'isoler), il nous protège ( de nos tendances destructrices), il nous guide (vers une vie accomplie) .Mais c'est vrai, nous pouvons prendre la tangente (préférer n'en faire qu'à notre tête, quitte à nous perdre).
Mais c'est sur le berger que la parabole met l'accent. Je remarque que Jésus dit "lequel d'entre vous, si une brebis vient à se perdre, ne part pas à sa recherche en laissant dans le désert les 99 autres ?". C'est le comportement normal d'un homme qui se sait responsable envers chacune des brebis qui lui ont été confiées. Il refuse donc d'en laisser se perdre même une seule, et il fera tout pour retrouver l'égarée. Il ne fait pas de calcul du genre "bon, 1% de perte, c'est acceptable", ce qui est un raisonnement de statisticien, qui considère des chiffres. Le bon berger, lui, a le souci de chaque être unique qui est sous sa protection.. C'est cela qui est une preuve d'amour. Le chagrin de Dieu devant l'égarement d'une âme, et , à la même mesure, sa joie de la retrouver, afin de pouvoir la protéger à nouveau. Dieu ne veut pas notre embrigadement, seulement notre salut.
A méditer, moi qui suis si facilement rebelle... »

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antoinette IDF - 17 novembre 2020 - 19:08

« Lu avec intérêt votre commentaire dans lequel vous vous qualifiez de "rebelle". Le plus difficile (à mon avis) pour "les rebelles" dont je fais aussi partie est l'abandon. L'abandon à une volonté dont le bien fondé échappe ; à un enchaînement de faits ou des décisions peu compréhensibles. Ste Thérèse de l'Enfant Jésus parle de cet abandon à la volonté divine à laquelle elle fait appel quand ses propores moyens ne suffisent plus. Aimer c'est aussi s'abandonner. C'est un risque à prendre mais la vie n'est-elle pas pleine de risques? »

mahona - 17 novembre 2020 - 19:50

« Jésus, remets-nous en mouvement
Quand nous sommes paralysés
Par la peur ou l’échec,
Qui nous enlèvent toute joie
Et nous referment sur nous-mêmes.

Fais-nous entendre ton « Lève-toi et marche »
Quand, dans notre Église,
Tout semble figé,
Que l’on ne ressent plus le souffle de ton Esprit
Sur nos idées bien arrêtées.

Révèle-nous la beauté
Et la force de vie de nos désirs
Qui nous retournent vers toi
Et nous font goûter ta présence et ton pardon.

Jésus, remets-nous en mouvement.

Marthe Lamothe »

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Amelia.R - 17 novembre 2020 - 14:26

« Une chose est sûre, nous faisons tous partie du même troupeau.....Nous avons le même berger qui marche devant nous..... Sa voix familière, nous appelle par notre "nom", toujours là pour nous soutenir, nous encourager et nous remettre sur le droit chemin.....Tout semble bien rôdé, presque idyllique. Pourtant , Cher frère, vous demandez, " de quelle espèce sommes nous ?" .Vaste question !.... En réalité, la réponse est facile : " nous sommes tout le troupeau ! Chacune, de ces brebis, nous ressemble : un peu , beaucoup, passionnément ..... mais jamais "pas du tout" ! ...... Sur le chemin de la vie, je suis la brebis fidèle, qui ne lâche pas des yeux son maître , celle qui comprend que Lui Seul, conduit dans les "verts paturages" , celles et ceux qui font confiance......Un jour vient où la brebis a besoin de fantaisie , elle s'échappe ,un instant, pas trop loin, tout de même...... Elle s'est éloignée , mais la voix du berger est toujours audible : elle revient vite et reprend sa place ,craintive, si son Berger ne peut plus la protéger. Qui la protégera ? ... Il reste alors, la brebis perdue dans ses rêves, la galeuse, qui préfère son indépendance, ses plaisirs à ce chemin trop droit, trop étroit! . .....Un jour, cette brebis aura tout perdu et finira par se lamenter "J'étais si bien, si heureuse dans mon troupeau et mon Berger m'aimait tellement, oui, j'ai gâché ma vie..... Le Berger continue sa route , il est loin, alors où, quand , comment le retrouver ? ... »

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JC - 17 novembre 2020 - 9:37

« (SUITE) Chère Brebis galeuse, tu es notre soeur. Pas toujours la plus mauvaise, mais la plus insouciante sûrement ! ..... Le Berger est arrivé "à bon port" ..... Il est heureux , ses brebis "ne manquent de rien" .... Tout va bien, mais pas tout à fait ! Le Berger compte ses brebis 97, 98 , 99.... Le compte n'y est pas ! Il manque la "fantasque", celle qui court toujours après des mirages....Une de ses brebis préférées . ..... Alors, le maître se lève, laissant les 99 brebis à l'abri .....Il marche et appelle longtemps, longtemps sans se lasser ..... et finit par retrouver la "cavaleuse " tremblante, terrifiée, affamée . Doucement, il la caresse, la nourrit et la met sur ses épaules ..... En chemin, aucun reproche, mais des paroles tendres pour que la bête se rassure ..... De retour chez lui, Il appelle ses amis, tout joyeux d'avoir retrouvé sa brebis et un troupeau complet .

Cette parabole est belle et donne de l'espoir à tous ceux qui se désolent d'avoir perdu "le Chemin" ..... Jamais le Christ n'abandonne les siens surtout pécheurs..... Il nous attend toujours , nous guette et nous appelle ..... Il est temps de prêter l'oreille !

Bon retour à Marie-Jeanne .....Je compatis "doublement"
Bien fraternellement !

J.C

»

JC - 17 novembre 2020 - 10:06

« Tout simplement un grand merci JC, kat »

Kat - 17 novembre 2020 - 10:43

« Il est vrai chère correspondante que nous faisons partie du même troupeau mais les brebis qui le composent sont hétéroclites. La parabole met l'accent sur ce berger qui "délaisse" (?) le troupeau pour partir à la recherche de la brebis qui s'est éloignée. L'image est belle, comme dans un conte où tout finit bien. La parabole du fils réclamant son héritage et sa liberté est un peu plus réaliste en dépeignant une vie très dure, bien loin de celle imaginée. Sommes-nous, une fois pour toutes, rangées dans l'une des 2 catégories "bonnes" ou "brebis galeuses" ou plus précisément comme l'écrit Frère dominicain pouvant fluctuer entre ces définitions ? Il semblerait aussi que l'amour inconditionnel du berger protégerait la brebis d'un égarement définitif. Même si parfois il est difficile à concrétiser, le mot "amour" paraît être la clé qui permet d'émerger de situations sans issue. Par amour, je pense, les prières de Ste Thérèse de l'Enfant Jésus et de la Sainte Face ont permis à un assassin de se repentir ; par amour pour les autres, ou pour Dieu, les personnes qui traversent des épreuves ont pu les surmonter. Les talents reçus permettent-ils toujours de mettre en oeuvre l'amour ? La parabole dit bien "à chacun selon ses capacités". Cela me remet en mémoire les paroles d'un enseignant (un chartreux) expliquant que "l'on ne peut donner que ce que l'on a reçu". Que m'as-tu donné Seigneur que je n'ai pas su voir ? Quels talents ai-je enfouis pour ne pas m'en préoccuper ? »

mahona - 17 novembre 2020 - 11:06

« L'Assassin dont Ste Thérèse voulait un geste de repentir s'appelait " Henri Pranzini" ....un italien, meurtrier de 2 femmes et d'une fillette. Il n'avait aucun geste de contrition. Au moment d'être guillotiné , il a demandé
d' embrasser par 3fois un crucifix . Pour Thérèse, qui avait tant prié, c'était le signe qu'elle attendait ....Pranzini ne serait pas damné.....
Bon dimanche à tous !
J.C »

J.C - 17 novembre 2020 - 14:44

« Merci JC , voir et entendre , c'est vivre La Parole , est celle-ci nous veut que du bien , alors je pense que rayonner Dieu c'est cela , comme votre commentaire
si beau , si vrai , dans un seul baptême , tous Un .En toute humilité de coeur ,
avec patience supportez-vous les uns les autres dans l'amour . Si je peux me permettre vous avez un coeur de pasteur . »

fred - 17 novembre 2020 - 15:07

« Toi qui es le pasteur, l'éternel pasteur, le Bon Pasteur.
le pasteur de toutes les vocations humaines
et de tous les chemins de l'homme.
Toi qui vas à la recherche de ceux qui sont perdus...,
Toi qui ramènes au bercail ceux qui sont égarés...,
Toi qui panses les plaies de ceux qui sont blessés
et prends soin de ceux qui sont faibles ou malades,
Ne permets pas que l'homme s'égare,
sur des chemins détournés,
dans les impasses, en ne regardant que lui-même
ses propres possibilités et ses conquêtes
Fais que l'homme comprenne que tu es le Pasteur
le Bon pasteur, qui a offert sa vie pour chacun de nous !
Fais que l'homme cherche ta main qui le guide ;
qu'il trouve en toi le chemin, la vérité et la vie !

Prière de Jean-Paul II »

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Partage - 16 novembre 2020 - 16:55

« Bonjour frère Franck-Dominique et à vous tous, toutes. Me voilà de retour chez moi, je me remets de mon coup de blues. En me réappropriant mon ordi, ma maison, je suis tombé sur ce commentaire du 0/7
« Le texte de Paul paraît à prime abord un peu difficile, confus même mais en le relisant, on comprend mieux le chemin qu'il nous faut parcourir pour changer de vie, de comportement. Espérer et faire "confiance" à notre Dieu miséricordieux, indulgent et plein d'amour. Il connaît nos faiblesse, nos noirceurs, notre endurcissement... Ns avons trop longtemps compté sur nos seules forces, pensant ns en sortir quand ns étions pris dans les "filets de l'oiseleur".
Mais même tels que nous sommes infidèles, volages, inconstants, mauvais...Il nous aime d'un si grand amour qu'il vient nous chercher où que ns soyons Il est le Bon Berger toujours à la recherche de la fugueuse, Il est ce père miséricordieux qui court à la rencontre du fils aventureux,.. Il sait que ns sommes mauvais et que ns retomberons dans nos erreurs, dans notre fange. Il nous aime tellement qu'Il nous a envoyé son Fils qui a payé le prix du rachat.
Par notre baptême, ns avons reçu l'Esprit Saint qui fait de ns des enfants légitimes...
Je vous propose de chanter avec David :
"Pitié pour moi, mon Dieu, dans ton amour, selon ta grande miséricorde, efface mon péché, lave-moi...
Bon après midi à tous, ttes, sur un air de blues : oh ces yeux, oh ces yeux ! oui le bon Dieu mit sa joie dans nos yeux !
24 juillet 2020 - prier »

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Marie Jeanne - 16 novembre 2020 - 15:19

« Marie _Jeanne ,
quel plaisir , oui nous sommes tous des êtres fragiles , et le blues et selon aussi le fait que nous ne sommes pas fait pour être seul .
Nous avons besoin de contact , de voir , toucher , et cela pour le moment
fait défaut , virus anti-social , famille , oui c'est une Sale Bête ,
Puis il y a la beauté des cheveux blanc , avec toute la noblesse d'un vécu
qui parfois se sent délaissée , alors que c'est toute la sagesse d'une vie
qui nous apprends à nous aimer les uns les autres .
Pour dire qu'on vous aime tous . Si notre coeur nous condamne Dieu est plus grand que notre coeur . Voici Le Seigneur qui vient prendre ma défense :condamnera ?
Vous qui nous avez tant consolez , sachez que je prie pour vous .
Pour le commentaire du Fr , il me parle d'église , et priez pour nos pasteurs
et aussi une façon de ne pas perdre la "tète " nous les membres avons parfois des idées de grands écarts , mais le saut de l'ange nous ramène
toujours dans les bras de Marie Notre Mère à tous .
Je suis une piètre consolatrice , mais en actes , je vous aurai fait un plat
fait maison , c'est aussi un moyen que j'utilise pour apporter du réconfort .
Marie -Jeanne ? signification : Hébreu Mar -Yam signifie Aimée.
et Yo - hânan qui veut dire Dieu est miséricordieux .
OUAH ; quelle magnifique prénom ! et vous le portez vraiment bien .
pensées affectueuses . »

fred - 16 novembre 2020 - 17:58

« Le texte biblique m'interpelle encore. Le fait d'être la brebis en plus perdue.
Etre face à tous les aléas de la vie, devenant à long terme fragile vulnérable désespérant et se soumettant à toute sorte de bassesse, tout ce qui avilit porte atteinte à la dignité de l'homme sans la parole de Dieu la bonne terre qui donne du sens, de la raison une direction, un chemin.
Jésus sait que la brebis perdue peut être confrontée à la déchéance d'elle même, vivant de manques de repères un manque de vérité, de sel de la terre lumière du monde.
Un chrétien isolé est un chrétien en danger.
Jésus dit je suis le chemin la vérité et la vie.
Qui vient à moi n'aura jamais faim, qui boit de mon sang n'aura jamais soif.
Jésus sait faire beaucoup de peu la multiplication du pain les pains et les poissons. La brebis perdue a peut être beaucoup de talents mais dans son aveuglement sans l'esprit saint il est incapable de vivre de foi d'espérance, sans amour, sans raison de vivre. Jésus doit l'aimer il doit se savoir aimer et se donner des raisons d'aimer, l'amour de Jésus, de vivre »

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DANIELLE LONGCHAMPS - 16 novembre 2020 - 12:10

« Très beau Daniel . »

fred - 16 novembre 2020 - 18:42

« Oups ; Danielle ,
c'est à force de lire le prophète Daniel que j'aime beaucoup .
»

fred - 16 novembre 2020 - 18:56

« Le Christ se révèle comme le bon berger qui va rassembler ses brebis.
la brebis perdue....les pharisiens disaient de Jésus Il mange avec les pécheurs, mais Dieu regarde le cœur de l'homme....La joie du Bon pasteur, j'ai trouvé ma brebis perdue (Luc 15.6)
« Je vous dis, qu’ainsi il y aura de la joie au ciel pour "un seul" pécheur qui se repent, plus que pour quatre-vingt-dix-neuf justes qui n’ont pas besoin de repentance » (Luc 15:7"
Le Seigneur emploie beaucoup de paraboles :
La parabole de la « drachme perdue »
Le fils perdu (Luc 15.12) la bonté de Dieu pousse le jeune fils à se repentir et à se tourner vers son père .« Car mon fils que voici était mort, et il est revenu à la vie ; il était perdu, et il est retrouvé. Et ils se mirent à faire bonne chère. » (Luc 15:24)
Beaucoup d'hommes et femmes sont désespérés,ils perdent espoir, confiance, surtout dans cette période, comment aider les proches, tous ceux qui souffrent, il est difficile pour moi de parler d'amour, car je n'ai jamais été aimée, mais je sais une chose, Chacun est aimé de Dieu
Ces paraboles nous montrent la joie de Dieu quand Il nous trouve,
"Dieu t’ouvre ses bras"
»

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Suzelle - 16 novembre 2020 - 11:08

« Bonjour Suzelle, vous dites: "il est difficile pour moi de parler d'amour, car je n'ai jamais été aimée". Est-ce vraiment ? Est-ce possible ? Jamais, par personne ? Ne nous est-il pas possible, si non de parler de l'amour reçue, de nous remémorer et de partager l'amour donné ?

J'ai été aimé. J'ai aimé. Mais pas assez...compte tenu de mes contraintes et de mes limites du passé. »

Padoue - 16 novembre 2020 - 12:59

« Pour pouvoir dire si je suis aimée ou pas, il faut déjà savoir ce que veut dire aimer, être aimé(e), et comment on trouve des "signes" de cet amour.
Pour ma part c'est une question que je me pose encore et toujours et que je me poserais jusqu'à ma mort, au moins!
Oh, bien sûr on peut me répondre que Jésus a montré des tas de gestes pour expliquer et montrer ce qu'est l'amour, ce qu'est aimer, et pourtant...
Etre "bon" est-ce aimer vraiment?
Chacun a son "curseur" de l'amour, mais les pensées de Dieu ne sont pas nos pensées.
Alors oui, Suzelle, je suis comme vous, je sais, ou plutôt je veux croire que Dieu m'aime, suffisamment pour que je n'ai plus à me soucier de gagner son paradis et sa bonté, mais tout cet amour ne suffit pas pour que je lui rende grâce d'être en vie, que je remercie son fils bien aimé de tout me remettre...
Peut-être suis-je désespérément morte? Dans la peau du fils aîné à tout jamais, au moins dans ce monde religieux, de la religion : peut-être jamais suffisamment loin et perdue pour être recherchée et trouvée par le berger, mais jamais (ou rarement) tournée du bon côté, juste de l'autre côté de ce fossé infranchissable qui sépare le pauvre Lazare du riche... »

Lazarirette - 16 novembre 2020 - 14:08

« La musique avant la lecture du texte exprime la joie du berger.
Le fond sonore est une valse. Quand je suis heureuse je tiens le pan de ma robe, je valse, je fais des pirouettes, je tourne je chante, je valse.
Jésus abandonne les 99 autres dans le désert. Le désert lieu aride, ou l'on peut retrouver des animaux peu recommandables pour annuler l acte de perdition d'une brebis. Son bonheur c'est de l'avoir retrouvée, une guérison de son coeur, il la met sur son épaule. Lieu sécurisant ou l'on ne va pas tomber, pour le voyage, un acte paternel.
Je valse "Réjouissez vous car j'ai retrouvé MA brebis, celle qui était perdue.
Il a retrouvé SA brebis ! C'est l'occasion pour Jésus de parler de la conversion d'une brebis, par l'amour qu il lui a accordé. C'est l'amour qui sauve. La force d'aller chercher la brebis réside dans l'amour pour l'emmener dans la bonne terre par la conversion. De quel amour tu nous aimes Jésus. Je vis dans la difficulté de ma foi, je suis effacée avec ma famille, et mon fils éloigné dans la perdition. J'ai souvent manifesté ma présence à l'église, par le service aujourd'hui l'épreuve ingrate me tient éloignée, je voudrais que tu viennes me chercher avec mon fils ma famille, que ma place dans ton coeur soit éloquente, JE VOUDRAIS QUE TU M AIMES QUE TU ME MANIFESTES RELLEMENT TON AMOUR et que mon fils comprenne qui tu es et ma famille tous nous comprenions l'importance d être avec toi. »

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DANIELLE LONGCHAMPS - 16 novembre 2020 - 9:02

« Ma vie a été une vie entourée d'amour ;; en famille ,, en temps que jeune , mariée , avec des enfants et des petits enfants aujourd'hui seule mais tellement sure que mon Jacques est si heureux au paradis ,et attentif à moi et à sa famille . Je dirai comme Thérèse que Dieu a devancé mes rencontres .
Je te rends grâce Seigneur . »

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CHANTAL - 16 novembre 2020 - 8:29

« Le pasteur aime les brebis.Et la caractéristique de son amour ,comme pasteur
, c'est qu'il ne les aime pas de loin ni de haut .Le pasteur ne peut se complaire
dans une fausse pureté qui serait la à base d'indifférence aux choses humaines . La pureté , qui lui est si nécessaire en effet , ne doit être que sauvegarde de la générosité dans son amour.
Cependant , à cet amour , il est bien sûr que le détachement le plus radical est
essentiel . Car l'amour du pasteur , qui ne survient pas dans la bergerie comme loup qui ravit et disperse, ne se saisit pas des brebis pour en faire sa chose.
Il sait trop bien que les brebis ne sont siennes que pour autant que le Père les lui a données , c'est-à dire confièes , et que le Père est plus grand que tout:
c'est- à dire qu'à lui seul ,en fin de compte , tout doit faire retour ,et le pasteur comme brebis . Mais aussi sa sécurité , la seule sécurité du pasteur
contre lui-même s'il en était besoin, contre le loup , contre la propre folie , et la folie entêtée , des brebis , c'est finalement que nul ne les ravira de la main de mon Père .Le pasteur doit amener , ramener les brebis au Père , mais comment le ferait-il si ce n'était que le Père lui-même , par son Esprit les attire ?
Auteur : Louis Bouyer.
Merci fr , la foi donne de l'ouverture , dans les deux sens , heureusement que Dieu veille au petit troupeau. Ep 2, 8 c'est par la grâce que vous êtes sauvés , par le moyen de la foi . »

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fred - 16 novembre 2020 - 5:37

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