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À vous la parole (17 commentaires)

« Pourquoi Leonard de vinci et Mickael Ange représentent l'homme nu c'est à dire dans ce vêtement aussi désertique que lui-même.
Parce que selon moi, l' homme avant tout c'est l'homme, au-delà de toute culture, au-delà de tout sentiment de différence raciste, au-delà de tout endoctrinement dévastateur.
L'homme c'est l'homme dans sa ressemblance, son commun à l'autre, son affirmation d'être un moi semblable à un autre moi de l'autre qui est le sien.
L'homme nu est miroir de son autre homme nu qui est le sien, c'est à dire, lui-même.
Raynald di Pasquale »

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Rina - 06 novembre 2020 - 7:36

« Chère Marie-Jeanne,
Je prie à votre intention avec le poème d'Audrey. »

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Esperanza - 05 novembre 2020 - 22:51

« Bonjour Esperanza,
Depuis un certain temps, je suis dans les périphéries de votre communauté virtuelle et j’avais eu l’occasion d’échanger, il y a 5 ans, avec Audrey dont j’appréciais avec émerveillement les commentaires, comme beaucoup je suppose.
Si vous le voulez bien, j’aimerais pouvoir découvrir le poème dont vous parlez.
Enfin, un autre frère de la communauté me manque « vraiment », c’est Paul (de Belgique). Aurait-il rejoint le Royaume ? Bien fraternellement. »

Tad coz - 06 novembre 2020 - 5:32

« A chacun son désert, à chacun sa noirceur. A chacun son cri, à chacun ses pleurs.

Je suis si seule - "Je suis là", répond la caresse du vent un matin de printemps.

J'ai si peur - "Je suis là", répond le ciel flamboyant qui embrase le couchant.

J'ai tellement honte - "Je suis là", répond l'aube bordée de rosée. "Je peux tout laver."

Je suis tellement fatiguée - "Je suis là," répond l'herbe tendre sous mes pieds.

J'ai si mal - "Je suis là," répond le visage torturé du crucifié.

J'ai tant besoin d'être aimée - "Je suis là," répond la douceur qui soudain emplit mon cœur.

J'ai besoin de Toi - "Je suis là, je l'ai toujours été," répond la lumière qui vibre en moi. "Viens, le chemin ne fait que commencer."


Ci-dessus, poème d'Audrey.

Moi aussi, je regrette beaucoup l'absence de Paul. Quelqu'un aurait-il de ses nouvelles ?

En vous souhaitant une journée sereine.
»

Esperanza - 06 novembre 2020 - 8:27

« Magnifique ce texte ! Tellement évocateur de l'espérance. Merci, Frère Patrick de faire ressortir toute l'expérience intérieure qu'il suscite »

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Esperanza - 05 novembre 2020 - 22:46

« Merci Esperanza de remettre le poème d'Audrey, on peut ainsi le relire et s'y retrouver...,oui, Paul nous interpellait chaque fois par ses réflexions spirituelles, adaptées tellement au quotidien, qu'elles ne nous laissait pas indemnes, c'est vrai qu'il manque... mais chacun son chemin...kat »

Kat - 06 novembre 2020 - 14:14

« Merci Espéranza de partager, ce poème d' Audrey.....Ce poème est bouleversant....Tout y est dit : sa souffrance et sa grande espérance en Celui qu'elle chérissait . Elle a écrit et trempé sa plume à " l'encre de son coeur." »

J.c - 06 novembre 2020 - 19:24

« Grande pensée pour toi Marie Jeanne, tu nous manques, grande sœur !!
Souvent nous cherchons ailleurs, à l'extérieur ce que nous avons déjà en nous.
J'aime beaucoup cette référence à St Augustin. Nous cherchons de l'aide, il nous faut un soutien dans les moments difficiles, nous ne pouvons rien par nous-même.
Cela me fait penser à cette phrase souvent entendue :"aide-toi et le ciel t'aidera".
Je lui donne un sens aujourd'hui, creuser en soi et se tourner vers le Seigneur.

»

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monette - 05 novembre 2020 - 17:24

« Merci Kat, de nous donner des nouvelles de Marie-Jeanne.....

A bientôt ,Marie-Jeanne ! .... Reposez-vous et guérissez vite !.... Il en faut (parfois) de la patience !
Nous pensons bien à vous. Votre bonne humeur et vos commentaires manquent à tous.
Bien sincèrement, votre amie !

J.C »

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J.C - 05 novembre 2020 - 16:31

« Merci Kat de donner des nouvelles de Marie Jeanne qui traverse une période douloureuse. Meilleurs souhaits de prompt rétablissement. »

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mahona - 05 novembre 2020 - 14:32

« "Moi tout seul" disent les enfants quand ils veulent échapper à l'aide ou à l'autorité parentale. Nous ne sommes plus des enfants par l'âge mais ressentons encore le besoin d'être épaulés, soutenus parfois, De salut, nous en avons tous besoin pour ne pas tomber dans des travers ou addictions dont nous ne sommes pas fiers. Il arrive que l'on traverse des périodes de pauvreté, de solitude spirituelle où rien ne vient apporter de réconfort. Dans ces périodes de doute, je pense à la croix ; la croix lumineuse émergeant des gravats de ND de Paris symbole de Celui qui a donné sa vie pour le monde. Elle n'est pas facile à accepter ; elle reste un signe d'espérance malgré les atrocités. Les saints que nous venons de célébrer n'ont pas eu une vie linéaire, toute droite, sans embûches. Qu'ils nous aident aussi quand nous faiblissons. Alors, peut-être, ressentirons-nous un peu de cette joie d'être moins seuls. »

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mahona - 05 novembre 2020 - 11:11

« Votre plume alerte est bien absente depuis quelques jours Marie Jeanne. Je vous espère en forme et de retour à nouveau sur le site. Bien fraternellement »

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mahona - 05 novembre 2020 - 10:37

« Notre amie Marie-Jeanne reviendra dès qu'elle sera guérie de sa blépharite aiguë, pensons à elle car cela fait très mal, kat »

Kat - 05 novembre 2020 - 12:18

« "Le désert" c'est le lieu qui m'attire jusqu'à aujourd'hui : la soif profonde d'y rencontrer un infini que je ne saurais définir. La relecture, à maintes reprise de l'histoire des Hébreux dans leur marche vers la Terre promise y sont sans doute pour quelque chose. Mais les circonstances de la vie m'ont donné une autre expérience. Aujourd'hui, marcher dans le désert c'est avancer dans le sable avec l'horizon à perte de vue, aller dans l'inconnu, s'enfoncer dans une dune avec la difficulté du corps pour avancer, mais traverser... la présence du Christ qui met ses pas dans les miens pour y donner la joie de l'espérance, son cadeau du quotidien à découvrir et à partager. »

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colette - 04 novembre 2020 - 20:09

« La Liberté d'expression ?
Comment le dire si je ne me connais pas !
Pourtant nous avons tant , mais pas l'essentiel .
Il arrive alors que cette expression soit dans le calme et le repos .
Le désert de nos âmes , la solitude au milieu des foules , familles ,
amis , que plus rien ne vient soulager cette identité non pas à l'image
du monde , mais bien à celui qui à tout créé .
Besoin d'être sauvé , d'un dialogue avec Dieu.
Le désert avec Dieu , comme dans Osée , me rappelle la souffrance
de Dieu , face à ce passage qui dit: Ils n'ont pas compris que je prenais soin d'eux ! Pourtant Il nous tenait dans ses bras .
Jésus parle de remise en question . Mon identité selon le monde , puis
celle selon l'Esprit Saint , confessions qui font tourments , mais qui rappelle
si je te lave pas , tu n'aura pas de part avec Moi.
Je te fiancerai à moi par la justice et le droit, l'amour et la tendresse. Je te fiancerai à moi par la fidélité et tu connaîtras le Seigneur. » Osée 2 21--22.
Le silence qui devient dialogue , qui laisse mourir l'homme ancien , que L' Esprit généreux me soutienne ; pourtant Il est Dieu, pas un homme , mais
par Jésus , Il nous sauve , nous laves , et parle dans le silence de nos coeurs. L' église devient Trinité .Joie des pauvres ;
un lieu pour les pauvres pour réjouir tout déserts assoiffés d'amour .
La voie Sacrée , Un credo qui laisse un témoignage ; ce n'est plus moi qui vit
mais c'est Christ qui vit en moi , dans la libre expression de l'amour de Dieu.
»

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fred - 04 novembre 2020 - 11:38

« Personnellement je ne vois pas de différence entre une terre brûlante et un lac...
Peut-être est-ce cela la joie d'être sauvé ? La "promesse divine"?
La terre brûlante comme le lac, peuvent être un magnifique endroit ou au contraire un lieu de perdition.
Tout est une question de regard, au-dedans et au dehors, du dedans et du dehors »

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J. S. - 04 novembre 2020 - 8:34

« Comme je me retrouve dans votre réflexion frère Patrick...il m'a fallu perdre l'être aimé pour que cette phrase de Saint Augustin "longtemps je te cherchais au-dehors et tu étais au dedans de moi", se révèle à moi, elle me poursuivait à chaque instant, jusqu'au moment où j'ai fais le rapprochement entre la fidélité de l'amour du Seigneur et cet amour terrestre, la souffrance de la séparation m'a aidé et m'aide à approfondir l'amour de Dieu qui est depuis toujours présent en moi, mais il passe encore toujours par l'amour de mon époux, merci frère, Kat »

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Kat - 04 novembre 2020 - 7:46

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